Apocalypse du Bienheureux Jean dévoilée, ou divulgation de la doctrine secrète du Christianisme

Apocalypse du Bienheureux Jean dévoilée, ou divulgation de la doctrine secrète du Christianisme

Chambéry, Imprimerie Ménard & Cie, 1870, in-8, demi-chagrin brun à coins, dos à nerfs, plats et dos de couverture conservés, titre papier imprimé au dos, XXIV, 364 pp. Une pâle trace de mouillure en marge de quelques feuillets, rares rousseurs. Bon exemplaire cependant, non rogné.

Dujols, n° 189, X 1910, pour un exemplaire dont il signale qu’il est vendu :
« Cet ouvrage rarissime, dont le contenu justifie amplement le litre, est de la plus grande importance pour l’étude de la Kabbale et du Christianisme ésotérique.

Le mot Apocalypse exprime, dans son sens véritable, recouvrir d’un voile, transparent pour l’initié, opaque et impénétrable pour le profane, une doctrine que l’on veut tenir secrète.

Il n’y a pas d’ouvrage dont le sens ait été plus contesté de tout temps que l’Apocalypse : l'Eglise, vers la fin du IIe siècle de l’ère chrétienne, a perdu la clef ou tradition orale qui était nécessaire pour en découvrir le sens mystérieux, si l’on excepte quelques rares adeptes comme l’abbé Trithème, le curé d’Ars et quelques autres, à tel point qu’aujourd’hui on va jusqu’à considérer ce monument de la Tradition comme un pamphlet contre Néron !

Pour l’auteur de cette œuvre admirable, la véritable clef de l’Apocalypse se trouve dans le livre hiéroglyphique de Thot ou le Tarot qui, comme on le sait, contient le résumé symbolique de la Tradition primitive ou Kabbale, résumé de la science des mages qui repose tout entière sur le dogme fondamental de l’analogie. Dans une introduction superbe, l’auteur donne un savant commentaire du Tarot, presque entièrement inédit ; puis, prenant séparément chacun des 22 chapitres de l’Apocalypse, il en fait jaillir, de la façon la plus claire, l’ésotérisme profond qui y est renfermé.

On remarquera que les nombres y jouent un grand rôle : les sept sceaux, les quatre animaux correspondant aux quatre éléments du sphinx, les douces portes de la Nouvelle Jérusalem, les vingt-quatre vieillards, etc. »

Précieux exemplaire de la bibliothèque de Gilbert Tappa (son ex-libris à l’entrée du volume).

Une notice du même à propos de « cette « nouvelle édition » [qui est bien celle de 1862] datée de 1870, est identique à l’édition originale de 1862 (2 feuillets explicatifs reliés en fin de volume de Gilbert Tappa).