La proportion égyptienne et les rapports de divine harmonie

Paris, éditions Véga, 1957, in–4, broché, XIV, 90 pp. 10 planches photographiques hors texte, une planche dépliante et 54 figures in texte.

Très intéressant ouvrage, ici en édition originale, remarquable par son approche didactique d’un sujet souvent traité de manière fort aride. Comme le résume bien le titre, l’auteur a consacré une partie non négligeable de sa vie à l’étude de l’ancienne Égypte, de ses monuments, de sa religion comme de ses productions artistiques. Ayant remarqué l’existence de certains rapports géométriques dans l’architecture égyptienne, rapport qu’il entrevoit dans d’autres régions du monde à d’autres époques, il parvient à établir l’existence de huit rapports « de divine harmonie ». Il retrouve ces mêmes rapports dans l’art égyptien et dans la métaphysique du pays du Nil. Il établit des corrélations avec les études sur le nombre d’or effectuées aux XVIIIe et XIXe siècles et n’oublie pas Le Corbusier et son ouvrage, le Modulor. Mais la référence de l’auteur reste l’ouvrage monumental paru aux mêmes éditions Véga sous la signature de Petrus Talemarianus : « De l’Architecture naturelle ». Précisons que Le Corbusier fit parti des souscripteurs dudit livre et qu’il était un ami du Docteur Rouhier. Comme telle, cette étude est une excellente introduction au travail de Petrus Talemarianus.

12 13 024 030
12 13 024 030

Fiche technique

Editeur
Véga
Année
1957
Reliure
Livre broché
Langue
Français
État
Bon état
120,00 €
TTC