Ultimum organum. Constitution scientifique de la méthode générale

Paris, Victor–Harvard, 1902, 2 volumes in–12, demi–basane de l’époque, 16, 388 pp. ; IV, 484 pp. et deux portraits en noir en frontispices. Dos des reliures légèrement décolorés.

Ce traité de métaphysique, œuvre majeure de Srada, traite essentiellement de la notion de spiritualisme et de toutes les formes de liens qu’il peut manifester dans le monde logique et matériel. Dans cette recherche approfondie et des plus fines, l’auteur s’appuiera sur les principaux travaux philosophiques qui marquèrent le XVIIIe et le tout début du XIXe siècle. (A travers Pascal, Descartes, Newton, Bacon et surtout Spinoza, Kant et Hegel, etc.). Cependant, cette investigation ne se limite pas à la sphère strictement philosophique : sont également analysés et placés dans cette dialectique les différentes théosophies et représentations religieuses répertoriées depuis la plus haute Antiquité. Ainsi Strada, dans son analyse, soulignera la renaissance de la métaphysique dans le pourtour méditerranéen, notamment à travers le rôle exercé par l’Ecole d’Alexandrie. Parmi les contemporains de notre auteur, seront cités les travaux et les recherches d’Eugène Chevreul, qui ne fut pas uniquement un brillant savant théoricien de la couleur, mais également et surtout l’une des principales figures de l’alchimie au XIXe. En fait, cette longue et fort judicieuse méditation tend à répondre de la façon la plus complète qui soit à ce paradigme : « le fait est la manifestation de l’Etre. L’Etre est le composé des qualités nécessaires et de leurs réalisations. » Donc, en définitive : « Le critérium de l’homme, c’est Dieu ». Caillet 10400 pour l’édition originale de 1897. Manque à Dorbon.

12 13 026 054
12 13 026 054

Fiche technique

Editeur
Victor–Harvard
Année
1902
Reliure
Livre relié
Langue
Français
État
Bon état
140,00 €
TTC