LEADE, Jane
Offenbarungen der Jane Leade die letzten zeiten betreffend,...
Offenbarungen der Jane Leade die letzten zeiten betreffend, nebst Anmerkungen und einer Lebensbeschreibung dieser Engländerin
Der Baum des glaubens oder Baum des Lebens
Strassburg, J. H. Silbermann, 1807, in-12, reliure moderne en daim écru, pièce de titre cuir, VIII, 20, 128 pp. Exemplaire non rogné, poussiéreux. Pâles taches sur les pages de titre, ainsi qu’à l’extrémité des marges de quelques feuillets. Ex-libris : timbre humide au nom de Jean - Henri Hierthes, imagier et imprimeur à Wissembourg.
Il s’agit ici de la réédition de la traduction allemande de 1696 de l’arbre de la foi et l’arbre de la vie, recueil de visions de la célèbre mystique anglaise, Jane Leade (1623 – 1704) à laquelle Sédir s’intéressa de très près. Sa traduction du « Messager céleste de la Paix Universelle » fut publiée chez Chamuel en 1894, précédée d’une notice bio-bibliographique dont les lignes qui suivent sont extraites : « Les œuvres de cette illuminée, d’abord élève puis directrice du médecin John Pordage, et fondatrice de la Société des Philadelphes, comprennent exclusivement, non des traités hermétiques, mais des amplifications de mysticisme chrétien. Elle était voyante et, de même que Boehme, ne décrit que les tableaux intérieurs qui se sont déroulés devant elle […] Tous ses ouvrages ont été traduits en allemand à Amsterdam, 1696-1698, par un anonyme qui ne fut pas inconnu de Gichtel. On trouvera dans la Correspondance de Saint-Martin avec Kirchberger beaucoup de passages ayant trait à cette école de mystiques.».
En effet, la « Philadelphian Society » exista entre 1697 et 1704 avec pour objet la diffusion et l’application de la pensée de Jacob Boehme. Spencer Lewis lui accorda les lignes suivantes : « Une des plus belles histoires allégoriques sur le développement mystique, est celle qu’écrivit Jane Leade, célèbre dirigeante de la Loge « Philadelphie » de Londres. Ce fut cette dernière, qu’incidemment, les rosicruciens venant d’Allemagne et d’autres pays visitèrent, pendant quelques semaines, avant de s’embarquer en Europe pour émigrer en Amérique en 1693-1694 afin d’y établir la première organisation rosicrucienne du Nouveau-Monde ».
Une biographie de cette personnalité aux dons exceptionnels complète ce rarissime recueil.
Fiche technique
- Editeur
- J. H. Silbermann
- Année
- 1807
- Reliure
- Livre relié
- Langue
- Allemand
- État
- Etat moyen