WALCKENAER, baron Charles-Athanase
Lettres sur les contes de fées attribuées à Perrault et sur l'origine de la féerie...
Lettres sur les contes de fées attribuées à Perrault et sur l'origine de la féerie - Mémoires pour servir à l'histoire naturelle des abeilles solitaires qui composent le genre halicte - Notices historiques sur la vie et les ouvrages de M. Daunou et de M. le comte Miot
Paris, Firmin Didot, 1862, in-12, pleine percaline rouge de l’époque, toutes tranches dorées, VI, 374 pp. et une planche gravée hors texte. Dos légèrement déformé (froissé), rares rousseurs en début et fin de volume.
Caillet 11342. Dujols n° 425, X 1910, pour l’édition originale du premier texte (1826) : « On sait que la plupart des Contes de Fées sont des restes des anciennes traditions et qu’ils contiennent souvent un ésotérisme profond, comme la plupart des fables. Le présent volume, entièrement conçu suivant cette manière de voir, est des plus intéressants. Il est rempli de documents utiles pour l'étude du folk-lore ; il contient un index alphabétique de 30 pages. » Ce texte consacré aux racines profondes, à l’origine des contes de Perrault, est composé de 28 lettres adressées à une amie d’enfance par le baron Charles-Athanase Walckenaer, naturaliste et homme politique. L’index alphabétique, très détaillé, serait à reproduire dans son intégralité : De ce que Perrault dit sur Peau d'Âne et les contes de ma mère l'Oye dans son parallèle des anciens et des modernes… Critique qui fut faite des contes de Grisélidis et de Peau d'Âne. Détails sur les contes de fées de Perrault. Sur les imitations et les critiques des contes de Perrault. Que l'origine de la féerie se rattache aux grandes révolutions du monde. Du respect et de la considération dont les femmes étaient l'objet chez les Germains et les Gaulois et les conséquences qu’on en doit tirer. La croyance aux fées a toujours distingué les habitants de la Bretagne. Des premiers auteurs qui ont fait mention des fées. Des bardes. De l'invasion des Normands et de ses effets sur la croyance aux fées. Sur l'origine d'Odin et de son peuple. Preuve que les plus anciens poèmes scandinaves renferment toute la doctrine de la féérie. Des superstitions relatives à la féérie encore existantes en Islande, en Norvège, en Allemagne, en Italie. De la femme blanche. De la langue et des compositions des troubadours et des trouvères. Comparaisons des anciens conteurs gallois et bretons avec nos conteurs modernes. De l’origine des ogres. Détails sur les Oïgours. Etc. Etc.
Fiche technique
- Editeur
- Firmin Didot
- Année
- 1862
- Reliure
- Livre relié
- Langue
- Français
- État
- Bon état