PIERRE PIOBB (COMTE PIERRE VINCENTI DIT PIOBB), VICE-PRÉSIDENT DU PREMIER CONGRÈS INTERNATIONAL DE PSYCHOLOGIE EXPÉRIMENTALE
Le Déterminisme des faits psychologiques. Théorie générale du moment cosmique...
Le Déterminisme des faits psychologiques. Théorie générale du moment cosmique fondée sur la corrélation entre le déterminisme terrestre et le déterminisme humain. Mémoire présenté à la cinquième commission du Congrès International de Psychologie Expérimentale de Paris, 1910.
Le déterminisme des faits psychologiques. Théorie générale du Moment cosmique fondée sur la corrélation entre le déterminisme terrestre et le déterminisme humain. Important manuscrit entièrement rédigé à la plume avec quelques corrections. La Théorie générale et composée de 41 feuillets rédigés uniquement au recto. Rédaction définitive d’un mémoire inédit présenté par PVP au Congrès International de Psychologie Expérimentale tenu à Paris en 1910.
Superbe manuscrit original calligraphié (non publié), à l'encre noire, comportant 41 pages (pagination de la main de l’auteur), d’environ 22 lignes à la page, entièrement rédigé à la plume, au recto, format 21 x 31,5 cm.
Il s’agit ici de la première rédaction du texte initial de la communication que Pierre Piobb présenta en novembre 1910 lors du Congrès International de Psychologie expérimentale. Il fut, à cette occasion, nommé Président de la 5ème Commission, en tant que Président de la Société des Sciences Anciennes, assisté d’Henri Mager, du Dr Vergnes, de Charles Barlet et de Julevno. Cette section fut chargée d’étudier les « Forces inconnues émanant des Corps bruts, agissant ou semblant agir sur un Etre animé (Action des courants atmosphériques et souterrains, des masses métalliques, des planètes, influence de l’aimant, des métaux : métalloscopie, métallothérapie, des substances diverses (homéopathie), des médicaments à distance, etc.) » Un résumé de ce texte fut ensuite publié chez Henri Durville (compte-rendu des travaux…, 1910)
Héritier de la Grande Tradition, le Comte Pierre Vincenti, dit Piobb est l’auteur de divers exposés sur les Hautes sciences, combinant l’enseignement des cinq Sciences secrètes avec le système des 22 polygones qui intéressa et fut pratiqué ensuite par de nombreuses figures de l’occultisme mais aussi du monde littéraire de son temps et notamment André Breton, fervent lecteur du « Formulaire de haute Magie », que lui avait recommandé Pierre Mabille initié par Piobb ; Breton était en possession des deux premières éditions, ainsi d’un exemplaire de « L’année occultiste », et du « Mystère des Dieux ». Plusieurs autres personnalités du groupe surréaliste furent au demeurant subjuguées par cet enseignement.
« … Mes travaux personnels sur la cosmologie générale m’ont conduit à admettre que tous les faits terrestres résultaient uniquement du jeu mécanique des forces qui agissent sur la Terre. Les douze mouvements auxquels cet astre est soumis y ont produit l’aspect géographique que nous connaissons, établi la circulation des courants maritimes, aériens et magnétiques et localisé les diverses formes de la vie. Les faits sociaux eux-mêmes sont en fonction de ces mouvements de l’astre. J’ai pu dégager de la rotation du périhélie la loi qui régit le processus de la civilisation à la surface du globe : par suite d’un flux et reflux complexe mais analogue à celui des marées, la civilisation progresse de l’Est à l’Ouest en sens rétrograde. J’ai ainsi corroboré les observations de M Metchnikoff et pu déterminer la capitale future de la civilisation qui succédera à la nôtre. Mais les douze mouvements de la Terre sont incessants et jamais l’astre ne se retrouve dans le même endroit de l’espace. De plus ces mouvements occasionnent à la Terre une infinité de situations spéciales, si bien que la raison d’un fait ne peut pour ainsi dire être saisie que sur le moment. C’est pourquoi j’ai dénommé une théorie – Théorie du moment cosmique… »
« … À chaque jour de l’année, [la Terre] a vis-à-vis du Soleil une position spéciale. Elle se conduit comme une bobine dont on changerait continuellement l’enroulement des fils de manière à le renverser complètement quatre fois par an aux équinoxes et aux solstices. Cette situation l’oblige à induire différemment chaque jour les sous courants dont la zône d’induction qu’elle parcourt est le siège. Elle permet, en tout cas, de différencier ces sous courants entre eux.
Je désignerai, pour plus de commodité et pour plus de clarté dans l’exposition, ces sous courants sous la lettre Z, initiale du mot Zodiaque en même temps que du mot Zône. Or ces courants Z, si infinis qu’ils soient en réalité, peuvent être sériés suivant certaines lois. En étudiant soigneusement la mécanique du cercle, on arrive parfaitement à comprendre pourquoi chacun des points d’un cercle possède une qualité particulière. Il y a bien, sur un cercle, une infinité de points, mais tous ne jouent pas le même rôle. En considérant parmi ces points l’un d’entre eux comme initial, la géométrie nous montre les rapports qui existent entre tous. On arrive ainsi à grouper qualitativement les points du cercle. Dans la zône d’induction que parcourt annuellement la Terre et que l’on peut envisager, pour simplifier la question, comme un cercle, étant donné son peu d’excentricité, on doit donc distinguer des points principaux et des points secondaires et sérier les uns et les autres au moyen de la géométrie. Il est nécessaire néanmoins de partir d’un point initial… »
Fiche technique
- Editeur
- Manuscrit
- Année
- 1910
- Reliure
- feuillets manuscrits
- Langue
- Français
- État
- Bon état