L'Homme rouge des Tuileries

Paris, chez l'auteur, 1863, in-12, demi-basane rouge de l’époque, IV, 464 pp. Ouvrage orné de 22 figures Cabbalistiques

Fort rare édition originale. Dorbon 739. Caillet 8708. Guaïta 1243. 

Dujols, n° 18, juin 1912 : « Rarissime. Ouvrage hautement initiatique, traduit, dit-on, d’un manuscrit du Vatican. »

« L’Homme Rouge, c’est-à-dire, en langue hiéroglyphique, le Maître de la Lumière, [dit l’auteur dans sa préface], apparaît dans ce livre en sa simple et vraie personnalité. Suprême incarnation des Mystères de l’antique Franc-Maçonnerie de l’Orient. 

J’ai donc réuni dans ce volume les observations kabbalistiques de cinquante siècles. Les hauts dignitaires de la Franc-Maçonnerie occidentale avaient possédé, jusqu’en 1789, le dépôt des mystères de la Rose-Croix astrologique. Armés, par cette haute science, du privilège de lire l’avenir des peuples sur l’horoscope des souverains, ils formaient la plus puissante des sociétés invisibles. Mais, enivrés d’orgueil et abdiquant le rôle providentiel des Maîtres de la Lumière, ils ne se souvinrent pas que la liberté qui brise les trônes est une apostasie de l’intelligence. Oubliant que l’abus de toute force nécessite une foudroyante réaction, ils précipitèrent l’Europe dans une mer de sang. Pères de la Terreur, ils se firent les sicaires de la Fatalité, et ce Sphinx à la tête de mort, auquel ils donnaient pour base l’échafaud, pour couronne le triangle tranchant, les dévora jusqu’au dernier. Avec eux disparut la Rose-Croix profanée. Les Francs-Maçons d’aujourd’hui, esprits d’élite pour la plupart, sont à la recherche de la parole perdue par leurs tragiques devanciers. Ils ne la retrouveront que dans ce livre. »