Mission des Juifs. Nouvelle édition augmentée d'une table alphabétique...

Mission des Juifs. Nouvelle édition augmentée d'une table alphabétique des noms propres cités dans l'ouvrage et ornée d'un portrait d'A. de Saint-Yves d'Alveydre.

Paris, Dorbon-Ainé, sans date (1929), 2 volumes petit in-4, IV, IV, 948 pp. (pagination continue), XXIV pp. de tables et 4 pp. de catalogue éditeur. Petites restitutions de papier en bords des plats de couverture, notes et passages repérés au crayon.

Il s’agit ici de l’œuvre principale et fondamentale du Marquis de Saint-Yves d’Alveydre. Caillet 9813 pour l’édition originale de 1884 consacre une longue notice détaillée à cette somme : « C’est ici le plus formidable ouvrage qui ait été jamais écrit sur la Tradition judéo-chrétienne. C’est un résumé gigantesque des connaissances antiques auquel on est obligé de se référer constamment pour l’étude de l’ésotérisme en toutes ses branches… » Dorbon 4346 pour cette même édition originale est également très élogieux : « Esotériquement parlant, ce livre – divisé en 22 chapitres et qui résume de façon gigantesque toute l’histoire de l’humanité à travers une période de 8500 ans – peut être considéré comme l’œuvre capitale du Marquis de Saint-Yves d’Alveydre, celle où il développe toutes ses pensées… » Par ailleurs, Dorbon nous livre le témoignage de Stanislas de Guaita extrait d’une lettre à son disciple Nicolas Brossel : « La Mission des juifs sera pour vous toute une révélation. Eliphas Lévi est incomparable comme somme dogmatique mais il avait peu approché les temps dits préhistoriques. Le Marquis de Saint-Yves, que je connais personnellement, est initié à tous les mystères de l’antique Orient… » Dans un article publié dans la revue Le Voile d’Isis, février 1929, Marcel Clavelle, proche de René Guénon, donnera une analyse et un contenu de cette œuvre capitale. Indiquons que l’une des sources principales de Saint-Yves fut « La langue hébraïque … » de Fabre d’Olivet, à laquelle il apporta quelques corrections et approfondissements. Plusieurs pages sont consacrées à la fort intéressante question du personnage de Melchissédec, thématique également exposée par René Guénon dans le Roi du monde.