DOSSIER LEO TAXIL

Important dossier comportant 29 pièces, dont 10 lettres autographes signées de Georges Bois, 2 lettres autographes signées du Docteur A. Kakia (pseudonyme ou nom de plume du cousin de Georges Bois, journaliste à Lyon), 2 lettres autographes signées de Alfred Pierret éditeur, Librairie Antimaçonnique, 1 lettre autographe signée à en-tête de la Ligue antimaçonnique de France, signature illisible [Varaignon ?], 2 projets d’articles autographes de Georges Bois sur l’affaire Taxil et le Diable au XIXe, 6 actes d'huissiers de justice (sommations détaillées, pièces manuscrites), un document imprimé émanant du Congrès antimaçonnique français (1er août 1897), les Statuts de la Société des Sciences Psychiques (Paris, 1895), un extrait de la « Revue Catholique de Coutances » comportant divers articles « Autour de la question Diana Vaughan », le numéro 51 (1893) de la Revue Catholique de Coutances, dirigée par l’abbé Mustel, une coupure de presse extraite du « Réveil Français », 4 février 1897, comportant un article intitulé « Diana Vaughan » signé Xavier St-Songe (1896), un reçu émanant de la Bibliothèque des Avocats à la Cour d’Appel pour le dépôt d’un exemplaire du volume intitulé « Causeries du dimanche », 1897.

Georges Bois (1852-1910), avocat, journaliste et publiciste, personnage qui manifesta une grande érudition au sujet des diverses sociétés secrètes de son temps, dont, principalement la franc-maçonnerie dont il fait remonter l’origine aux Templiers et aux diverses manifestations des occultismes. Il s’intéressa également de près aux cercles occultistes et satanistes et se pencha très tôt sur l’affaire Léo Taxil et sur « Diable au XIXe siècle… » du Dr Bataille (pseud. de Léo Taxil et Carl Hacks). Ses analyses extrêmement détaillées proviennent de diverses sources et notamment de son cercle amical composé, entre autres nombreuses personnalités de son époque, de J.K. Huysmans et Jules Doisnel (pseud. Kotska, auteur de « Lucifer démasqué). 

Il fut parmi les premiers à démystifier l’affaire Léo Taxil et se livra à une analyse en profondeur des fascicules intitulés « Le Diable au XIXe siècle… » qui commencèrent à paraître le 20 novembre 1892. Georges Bois fut, en conséquence, l’objet d’attaques virulentes et calomnieuses à travers les publications en question.

Il reviendra plus en détail sur toute l’affaire en 1897, à travers l’ouvrage intitulé « Les causeries du dimanche. Franc-maçonnerie – Occultisme – Polémique avec « Le Diable au XIXe siècle », 1897. On peut y lire : « Au lieu de répondre à mes raisons, le docteur, et ses amis après lui, croyaient plus expéditif de me réduire au silence à force d'imputations ridicules, mais troublantes pour le lecteur et qui furent, d'ailleurs, dirigées avec une égalité impartiale contre quiconque doutait du Diable au XIXe Siècle, des Mémoires de Diana Vaughan, etc... « N'écoutez pas ces gens-là, disaient-ils, ils font le jeu des francs-maçons ! » 

Il écrit dans un courrier adressé à Monsieur Lhuillier, à Charleville [de La Croix des Ardennes] : « c’est une véritable diversion stratégique opérée contre nous. Pendant que le Diable nous montre des femmes nues voltigeant en l’air et des crocodiles qui jouent du piano, nous n’accordons plus qu’une attention distraite à la maçonnerie véritable, qui n’est pas en Chine, mais chez nous, qui fait les élections, qui nous cerne sans bruit et va nous étrangler » (cf. doc. n° 4)

Cette citation et les divers documents présentés ici évoquent à la fois les tensions structurelles de l’époque entre le politique et le religieux, le rôle prépondérant de la Franc-maçonnerie dans ce contexte troublé, et la position que notre auteur, catholique antirépublicain, adopta dans ce contexte. A travers une série d’articles publiés dans divers quotidiens de cette époque et en particulier dans « La Vérité », quotidien catholique hostile au ralliement à la République, fondé le 16 mai 1893, par Arthur Loth et Auguste Roussel, continuateurs de l’œuvre antilibérale de Louis Veuillot, suite au départ d’une partie de la rédaction de L’Univers, dont la ligne éditoriale s’était modifiée depuis la parution de l’Encyclique « Au milieu des sollicitudes » du 16 février 1892, provoquant son « Ralliement » à la IIIe République. « La Vérité », en opposition, lutte contre les orientations du pape, jugées trop libérales. G. Bois écrit encore, dans ses « Causeries du dimanche » : « Nous croyons fermement que l'objection occultiste sera la grande machine de guerre poussée contre l'Eglise dans le siècle qui vient, comme l'objection rationaliste et scientifique l'a été dans le siècle qui finit » 

Nous regrettons que le format du présent catalogue ne nous permette de donner que de trop courts extraits de cet ensemble apportant un éclairage important sur les divers terrains idéologiques de cette époque et leurs conséquences actuelles. 

1/ Projet d’article intitulé « Ils adorent le Diable. Les diabolistes parisiens se trouvent dans une position factieuse » rédigé à la plume, encre noire, 8 pages in-8, d’environ 22 lignes à la page. Quelques corrections au crayon à mine entre les lignes. 

Article décrivant et commentant l’univers sataniste de l’époque et relatant quelques affaires en cours, ainsi que le contexte entourant la parution de l’ouvrage du Dr Bataille « Le Diable au XIXe siècle… » : « Cette collection recherchée d’imbéciles, fous, […] qui à Paris sont en adoration devant le diable, et se servent d’autres rites de Satan, sont en ce moment très agités par ce qu’ils nomment L’ouvrage de leurs ennemis. Une de leurs Grandes Prêtresses s’est séparée d’eux et vient de publier un livre dénonçant leur culte, […] Leur Dieu est le diable, ce qui est un coup assez dur pour lui, comme dit un journal parisien, […] lorsqu’il est question de vol, et des enseignements de crime, alors l’Etat doit intervenir. […] ils essayèrent par tous les moyens d’obtenir des Hosties consacrées […] C’est alors que la loi a pu s’en saisir, pour vol, désécration, et comme criminels à être emprisonnés, et à subir une amende. […] Tout ceci a vu le jour dans une Cour de justice de France » 

Suit une description très détaillée d’une messe noire et les premières « révélations » de Diana Vaughan : « … Elle était autrefois une de leurs deux Grandes Prêtresses. Elle assistait à la messe noire où les femmes sont d’importance étant placées avant les hommes […] Elle fait connaître que ces adorateurs sont partagés en deux classes « Lucifériens » et « Satanistes ». Ils ont un anti-Pape et un Collège de Cardinaux […] Le Chef se nomme « Vicaire de l’Enfer ». Cette position était autrefois occupée par le Général Pike de Charleston, cette ville étant nommée « La Rome Infernale ». Adriano Lemmi est maintenant le noir Saint-Père et est à Rome. […] Elle était une Luciférienne ».

2/ Un texte intitulé « Note pour l’examen du Diable au XIXe siècle » adressé au vicomte Victor-Charles de Quatresolz de Marolles (Président du comité anti-maçonnique, Procureur démissionnaire suite aux premiers décrets d'expulsion des congrégations, journaliste, fondateur de la « Corporation des publicistes chrétiens »…) 1 rue Las Cases, Paris. Rédigé à la plume, encre noire, 4 pages in-4, d’environ 22 lignes à la page. 

Cette note concerne la réunion publique, ou conférence, alors en projet, qui eut lieu au Salon bibliographique le 5 mai 1893, où le Dr. Hacks se présentera. Elle consiste en un réquisitoire visant à démontrer l’inauthenticité des éléments décrits dans Le Diable au XIXe, ainsi que les moyens à employer pour confondre le mystificateur : « Les personnes qui ont lu tout ce qui a paru de cet ouvrage savent que les faits qu’il relate sont assez extraordinaires pour n’être pas crus sans examen. Cependant, comme tous les auditeurs de M. le Docteur Hacks dans la réunion projetée peuvent n’avoir pas fait cette lecture il est utile pour éviter toute confusion, pour ne pas verser dans la question à côté, […] il est bien entendu que la possibilité et la réalité du surnaturel diabolique, en général, ne sont pas un instant mis en cause […] il s’agit de savoir principalement s’ils sont arrivés […] Le Docteur Bataille ne dissimule pas qu’il a entrepris cette enquête malgré les lois de l’Eglise, extrêmement impératives sur ce point, et sans nulle exception. Il croit néanmoins avoir été choisi par Dieu pour cet objet. C’est une contradiction. […] Il n’y a pas d’homme qui soit choisi par Dieu pour violer les défenses les plus expresses de l’Eglise […] Peut-être le concours d’un médecin nous serait-il précieux. Un médecin catholique, autorisé, au courant du surnaturel, et qui aurait lu le Diable serait sans doute un bon témoin dans notre enquête ?... […] Sur l’existence d’un personnage important du Diable, un certain Cresponi, que le Grand-Orient d’Italie déclare ne pas connaître. J’aurais en main la lettre du Grand-Orient… »

3/ Longue lettre autographe signée de Georges Bois adressée à « Monsieur le Docteur Bataille chez MM Delhomme et Briguet, éditeurs, Rue de l’Abbaye 13. Paris », non datée (mars 1893), rédigée à la plume, encre violette, 8 pages in-8, d’environ 16 lignes à la page.

« Dans votre dernier fascicule du Diable au XIXème Siècle, paru ce présent mois de mars, je lis page 280 : « M. Georges Bois ment, trompe ses lecteurs etc… » Un peu plus loin (p. 284) je suis soupçonné d’obéir à une « mystérieuse consigne » et de dissimuler « avec une opiniâtreté inouïe l’œuvre puissante du satanisme… » etc… Enfin (p. 284 et 285) dans une longue note vous me montrez, d’après l’Eclair du 18 mai 1893, prenant part au déjeuner annuel d’une société dite des Bons Bougres. Au nombre des convives sont trois notables francs-maçons, … » 

4/ Longue lettre autographe signée de Georges Bois « Rédacteur de La Vérité » adressée à « Monsieur Lhuillier, à Charleville [de La Croix des Ardennes] », datée 26 août 1893), rédigée à la plume, encre noire, 11 pages in-8, d’environ 22 lignes à la page. 

« Je reçois aujourd’hui seulement la Franc-maçonnerie Démasquée d’août où je vois votre question relative à mon article dans la Vérité, et la réponse de M. Ludovic Hardant. Permettez-moi de répondre moi-même à ce qui me concerne […] vous-même, si vos travaux vous en laissent le temps, n’avez qu’à lire le Diable, d’un bout à l’autre, en le rapprochant des Mystères de la Franc-maçonnerie de Léo Taxil. La familiarité de style, d’allures, de facture, et d’aplomb marseillais vous aura bientôt mis en éveil. Vous achèverez d’être convaincu lorsque les renseignements que vous pourrez recueillir […] avant et après la réunion dont parle M. Hardant, vous auront appris que Léo Taxil et M. Hacks (Bataille) sont amis de collège, travaillent ensemble, que c’est Léo Taxil qui corrige les épreuves et compose la copie du Diable, et que Léo Taxil n’a jamais voyagé […] lorsque parut l’ouvrage de Mgr Meurin sur la Synagogue de Satan. Cet ouvrage parlait de la maçonnerie et du gnosticisme en Orient. Léo Taxil en tira l’idée du Diable et s’aida des notes de voyage de M. Hacks, des informations maçonniques […] Sitôt que le Diable parut, les gens occupés de franc-maçonnerie y aperçurent des erreurs qui étaient des énormités, […] A la fin, les auteurs du Diable s’adjoignirent un troisième collaborateur, franc-maçon celui-là, Rose Croix du Grand Orient, et, dit-on, professeur de physique dans un lycée de Paris […] C’est le plus mauvais souvenir qui me reste de la conférence du Docteur Hacks. Il nous dit entre autres choses que la maçonnerie en France n’existe pas. Vous entendez : n’e-xis-te pas… […] Une autre de ses affirmations prodigieuses est que nous avions tort en France de méconnaître le crédit de l’Italie, qui a réellement un budget propre et des excédents de recettes.

De pareilles déclarations me renseignaient mieux sur la confiance qu’il convenait de lui accorder sur ses récits d’apparitions diaboliques. Vous savez tout le scrupule, toutes les infinies précautions que l’Eglise apporte à vérifier les manifestations surnaturelles. Et voici qu’un charlatan n’a qu’à paraître… et il ne lui faut que de l’assurance pour faire accroire qu’il a vu, en trois ou quatre ans, bien plus de manifestations surnaturelles que l’Eglise n’a coutume d’en voir en trois ou quatre siècles… […]

L’Eglise, dans sa prudence, ne croit pas avoir assez de certitudes pour canoniser Jeanne d’Arc ou le curé d’Ars : pas un curé ne l’ignore, mais cela n’empêche pas beaucoup d’entre eux d’avaler sans hésiter, sans difficulté aucune, cette collusion d’imagination incroyable que les auteurs du Diable accumulent, … »

5/ Longue lettre autographe signée de Georges Bois adressée à « Monsieur le Commandant Lhuillier, à La Croix des Ardennes », datée du 11 septembre 1893, rédigée à la plume, encre noire, 15 pages in-8, d’environ 21 lignes à la page, numérotées de 1 à 19 (manquent 4 pages : p. 5 à 8).

Historique sur la franc-maçonnerie, le palladisme, avec référence à l’Histoire du Grand-Orient de Thory, la société Théosophique avec références à divers auteurs et publications : le Lotus, l’Initiation, et les ouvrages de Du Potet, de Papus, du Sâr Péladan, de Lermina. « Sur l’existence des loges de femmes, je ne connais d’autre moyen d’information que l’observation pratique. Je connais beaucoup de francs-maçons […] La franc-maçonnerie cherche à séparer la femme de l’Eglise : les orateurs maçons ne perdent aucune occasion de la dire.

6/ Revue catholique de Coutances, numéro 51 du vendredi 15 septembre 1893, produisant un articulet de Georges Bois exerçant son droit de réponse suite aux propos calomnieux indiquant qu’il avait agi « à l’instigation et sous l’influence d’un espion d’Adriano Lemmi ». Brochure grand in-8, 20 pp.

7/ Lettre autographe signée de Georges Bois adressée à « Monsieur Roussel » (Auguste Roussel, ancien collaborateur de « la Franc-Maçonnerie démasquée », datée du 16 septembre 1893), rédigée à la plume, encre noire, 7 pages in-12, d’environ 14 lignes à la page.

Je pense qu’il serait utile […] de recueillir […] ce que les journaux rouges publient en ce moment sur le convent de la rue Cadet […] En trois ans, le Grand-Orient fait peau neuve. Le convent, par exemple, a fait, ou fera, des élections qui renouvellent une partie des noms que nous avions collectionnés avec des coupures de l’annuaire. De sorte qu’il serait sage de mettre de côté des renseignements […] J’aurais voulu arriver à faire un Bulletin maçonnique formé de nouvelles pratiques, d’informations sans phrases, périodique plus utile que les généralités en longs articles dont le public, ainsi que me le disait M Eugène Veuillot, est abreuvé. […] Une information bonne à faire, sans vanité, c’est que dans cette bruyante affaire du Diable c’est la Vérité qu’on cite et qu’on discute. […] le conseil de l’ordre du Grand-Orient a décidé que le budget ne figurerait plus au Bulletin in extenso, attendu que cette discussion, dit le Grand-Orient, ne profite qu’à nos ennemis. »

8/ Lettre autographe signée de Georges Bois adressée à « Monsieur le Commandant Lhuillier, à Charleville », datée du 24 septembre 1893, rédigée à la plume, encre noire, 8 pages in-12, d’environ 18 lignes à la page.

A propos de l’existence d’une loge d’adoption à Charleville, d’une lettre signée Diana sur papier à en-tête de New-York. « … le surnaturel diabolique se pratique aujourd’hui affreusement et avec un développement alarmant. J’ai sur ce point le témoignage de prêtres sérieux, qui d’ailleurs ne croient pas au Diable du Dr Bataille. On célèbre la messe noire. Les cas de possession se multiplient. Il y a des miracles diaboliques. Vous ai-je dit que j’ai entendu parler d’un horrible commerce d’hosties consacrées ? Des femmes que je ne prends pas pour des sœurs maçonnes, mais des créatures qui n’ont pas de nom revendent les hosties qu’elles vont recevoir à la table sainte. […] Le mot de Palladisme a été en usage chez nous à la belle époque des loges d’adoption. La branche de maçonnerie qui s’appelait ainsi cesse vers 1846, […] Quand j’ai vu paraître ce titre de Palladisme Réformé Nouveau j’ai cru de suite reconnaître comme à l’odeur la manière de Léo Taxil et sa tournure de plume. » 

9/ Lettre autographe signée du cousin de Georges Bois adressée à ce dernier, Lyon, le 22 janvier 1893, rédigée à la plume, encre noire, 3 pages in-12, d’environ 15 lignes à la page.

« … J’ai attendu la parution du Diable pensant que vous y seriez attaqué à nouveau véhémentement. […] Je vous envoie ci-joint un petit article […] Vous en ferez […] ce que vous voudrez. » 

10/ Lettre autographe signée de A. Kakia, Avocat adressée à Georges Bois, non datée (mars-avril 1893), rédigée à la plume, encre noire, 5 pages in-4, d’environ 35 lignes à la page. Nombreuses corrections, passages soulignés ou biffés, de la plume de l’auteur. (Il s’agit, pour partie, de l’article décrit plus haut. A. Kakia semblez être le pseudonyme ou nom de plume du cousin de Georges Bois, journaliste à Lyon)

« …Il parait qu’il n’est plus permis de différer d’opinion, sur des faits sociaux contemporains avec le Père de l’Eglise fin de siècle qui se nomme Léo Taxil, sans être excommunié, du moins c’est Léo Taxil qui le dit. Il n’est plus permis de parler ou d’écrire sur la maçonnerie sans donner des sources, […] C’est encore le grand théologien Léo Taxil qui le dit ! Tout cela en vérité est grotesque. […] Avocat inscrit, Secrétaire de l’association des publicitaires chrétiens, ancien rédacteur de l’Univers, et aujourd’hui de la Vérité, auteur enfin d’ouvrages estimés et savants […] très précis, très documentés, entre autres de la maçonnerie nouvelle du Grand Orient de France : dossier politique et rituel réformé ; vous pouvez mépriser les accusations et les injures du cher Jogand. L’estimé et courtois Président de l’association des publicistes chrétiens M de Marolles a hautement déclaré « qu’il lui était impossible de ne pas rendre publiquement hommage à l’honorabilité et à la dignité de caractère de leur secrétaire et confrère M Georges Bois ». […] Ecrivain catholique, avocat, homme sérieux, vous ne voulez pas qu’on compromette la religion, qu’on égare la foi des simples dans de telles aventures, qu’on l’expose à des revirements aussi dommageables. Vous vous mettez en travers de ce petit commerce qui prospérait, par la voix de votre journal si bien nommé la Vérité. […]  Sur le terrain de la raison, de la critique historique, des réalités à constater, vous resterez le maître, le vainqueur de Bataille … »

11/ Marie Vincent, Huissier le 30 novembre 1893. 

Sommation à Monsieur F. Delhomme […] D’avoir à insérer dans le plus prochain numéro… la lettre suivante : « en réponse aux articles qui me mettent en cause […] que vous faites erreur en me supposant franc-maçon. […] que je n’ai aucune espèce de relations directes ou indirectes avec le Grand Orient de France ni avec aucune autre société secrète […] qu’il n’existe, […] au nombre des personnes que j’ai coutume de voir, aucun émissaire de Lemmi Grand Maître du Grand Orient d’Italie… »

12/ Lettre autographe signée de Georges Bois sur papier à en-tête de « La Vérité politique, religieuse, sociale » adressée à « Mon cher confrère », datée du 26 avril 1895, rédigée à la plume, encre noire, 2 pages in-12, de 18 lignes.

« … Un ami du docteur Bataille qui assistait à l’audience de la 9ème chambre le 3 avril a cru voir que vous communiquiez votre dossier au rédacteur de la Vérité… »

13/ Lettre autographe signée de Georges Bois adressée à « L’abbé de Bessonies », rédacteur à La Croix, au Pèlerin et à La Franc-Maçonnerie démasquée. Il est à l’origine de la création du Comité antimaçonnique de Paris en 1892, datée du 2 février 1897, rédigée à la plume, encre noire, 2 pages in-8, de 10 lignes à la page.

« … On m’assure […] que vous avez bien voulu vous occuper de moi dans un des derniers numéros de La Franc-maçonnerie démasquée. […]  s’il en est ainsi, j’espère que vous voudrez bien me communiquer ce numéro… »

14/ Statuts de la Société des Sciences Psychiques, Paris, 1895, brochure in-8, 8 pp.

15/ Lettre autographe signée de Georges Bois adressée à « l’abbé Mustel, Directeur de la Revue catholique de Coutances », datée du 28 mars 1897, rédigée à la plume, encre noire, 3 pages in-8, d’environ 12 lignes à la page.

« … Dans votre numéro du 19 mars 1897 page 237, au cours de votre réponse à M Nemours Gadré, je lis ceci : « Autrefois j’ai vraiment proposé à votre ami M Georges Bois de soumettre à un jury d’honneur une question très grave et sur laquelle je ferai un jour la lumière, à propos de Miss Diana Vaughan. »

16/ Revue catholique de Coutances et Avranches, vendredi 6 nov 1896, comportant un dossier intitulé Les deux cités. Autour de la question « Diana Vaughan » : Deux articles de l’abbé Mustel, de Mgr Fava, …

17/ Lettre autographe signée de Georges Bois adressée à « A. Pierret, éditeur-gérant des « Mémoires d’une palladiste », sans date (1897), rédigée à la plume, encre noire, 1 page in-8, de 17 lignes.

« … Dans votre dernier numéro, daté du 15 mars 1897, page 619, vous avez reproduit une lettre signée A. Clarin de La Rives où je relève cette affirmation que « c’est évidemment par G. Bois ou … (une tierce personne dont je n’ai pas à m’occuper) … que Simon a eu communication de la lettre ou de la copie. »

18/ Une coupure de presse : article paru dans La réveil français signé Xavier Saint-Songe à propos de Diana Vaughan.

19/ Lettre autographe signée de Georges Bois adressée à « Monsieur le Directeur », datée du 2 avril 1897, rédigée à la plume, encre noire, 3 pages in-8, 39 lignes.

« … Je veux bien vous dire, quoique le gracieux soupçon que vous avez émis sur ma discrétion ne mérite certes pas une réponse, mais je veux vous dire pour ma satisfaction personnelle que je n’ai rien communiqué à M R…, absolument rien… »

20/ Lettre autographe signée de Georges Bois adressée à « Monsieur le Directeur », datée du 7 avril 1897, rédigée à la plume, encre noire, 2 pages in-8, 35 lignes.

Etc. Etc.

12 17 029 145
BOIS, Georges
12 17 029 145

Fiche technique

Editeur
sans
Année
1893
Reliure
feuillets manuscrits
Langue
Français
État
Bon état
4 500,00 €
TTC