L’Antiquité dévoilée au moyen de la Genèse... relié avec Le Zodiaque expliqué...

Deux titres, imprimés anonymement, reliés en un volume 

L’Antiquité dévoilée au moyen de la Genèse, source et origine de la mythologie et de tous les cultes des payens (Gosselin). Troisième édition augmentée de plusieurs articles importans, notamment de l’Explication complète de toutes les Figures de la Sphère céleste. A Paris, chez Adrien Egron et Gl. Dufour, 1812

relié avec 

Le Zodiaque expliqué, ou Recherches sur l'origine et la signification des constellations de la sphère grecque, dans lesquelles on établit que les douze Signes du Zodiaque, loin d’être le plus ancien monument astronomique, ne sont qu'un démembrement informe de la Sphère faussement attribuée aux Grecs ; que cette Sphère fut inventée environ 1400 ans avant notre ère, et qu’elle renferme un système d’emblèmes géographiques qui se rapportent aux pays voisins du Caucase et de la mer Caspienne. (Schwartz) Traduit du suédois de C. G. S. Avec carte et planches. Seconde édition. A Paris, chez Migneret et Desenne, 1809

2 titres reliés en un volume in-8, cartonnage rouge de l’époque, pièce de titre noire, VI, 216 ; IV, 152 pp., un feuillet d’errata et 3 planches dépliantes gravées. Coiffe supérieure arasée, rares rousseurs.

Pour le texte de Gosselin, Caillet 4647 décrit l’édition suivante (1817) : « La Théogonie d’Hésiode est intégralement traduite à la fin de cet ouvrage, puis elle y est commentée dans ses rapports avec la Cosmogonie de Moïse […] Cet ouvrage peu connu, qui se recommande par l’originalité du sujet et son point de vue spécial, est encore précieux par son étude sur « l’identité d’origine et d’extraction de tous les peuples, démontrée par l’uniformité de leurs Zodiaques. » Celui attribué à Schwartz par Barbier est agrémenté d’une belle planche gravée représentant une « Partie du ciel qui était invisible sous le 40e degré de latitude nord dans le 14ème siècle avant notre ère », d’une « Carte des Provinces de Chirvann de la Géorgie et d’une partie de l’Arménie, d’après les derniers Voyageurs » et d’une gravure représentant la ville de Bakou en 1683. Un ex-libris (Hebert) contrecollé au second plat de la reliure.