L’Alchimie et son livre muet [MUTUS LIBER] + lettre autographe signée d‘Eugène Canseliet à Claude Seignolle

Paris, Pauvert, 1967, in-4, reliure pleine toile éditeur illustrée, recouverte d’un rhodoïd imprimé, 140 pp. + Un feuillet (22 x 14 cm), rédigé au recto, 19 lignes à la plume, encre noire. 

Réimpression première et intégrale de l’édition originale de La Rochelle 1677. Introduction et commentaires par Eugène Canseliet F. C. H. disciple de Fulcanelli.

On joint une lettre autographe signée d‘Eugène Canseliet à son ami Claude Seignolle. Datée du 5 mars 1967 (A Savignies), il emploie alors la formule de politesse « Cher Monsieur Seignolle », formule qui se transformera en « Mon cher ami » un mois plus tard (très précisément le 5 avril 1967). 

Il a bien reçu les deux ouvrages de Claude Seignolle (« qui [lui] ont fait grand plaisir ») mais son épouse et ses deux filles s’en étant emparé, il n’a pu les emporter qu’aujourd’hui afin de les lire.

« Je vous ai moi-même envoyé Alchimie, de chez Jean-Jacques Pauvert, où le souci que j’ai toujours de ne pas estropier les patronymes, m’a fait commettre une faute dans le vôtre. A cet égard, ayant questionné auprès de moi, lors du service de presse, ne m’a-t-on pas affirmé qu’il fallait une S terminale ! Or ma mémoire était exacte, selon que je le constate sur vos deux livres que j’ai dans ma serviette.

Veuillez m’excuser, je vous prie, et gratter délicatement, au canif, la consonne superflue. Le papier est fort et se prêtera facilement à la petite opération, pour laquelle je vous remercie, en vous priant aussi d’accepter l’expression de mes sentiments sincèrement amicaux, 

Eugène Canseliet à Savignies (Oise).