VIAL, ARCADE D’ORIENT
Philosophie naturelle, où les phénomènes naturels sont expliqués par les lois de la mécanique
Paris, Delaroque Jeune, 1820. 2 vol. in-8, broché, sous couvertures de livraison, titre papier au dos, XVIII, 364 ; IV, 376 pp. Bel exemplaire, grand de marge, tel que paru.
Dujols n° 232, cat. II, 1909 et n° 558, cat. XV, 1911 : « Très rare. Arcade, ou plus exactement Arcade d'Orient Vial, fut une personnalité énigmatique du XIXe siècle. Tout ce qu’on sait de lui, c'est qu’à l’exemple de Jacob Bœhme, il consacrait tous ses loisirs à des études mystérieuses. […] Dans sa Philosophie naturelle, Arcade donne libre carrière à ses convictions néo-platoniciennes. pénètre dans le mystère des choses, scrute les arcanes de l’inconnu et démontre, par les lois de la mécanique, la transmutation des métaux, le triangle philosophique, et résout par des arguments imprévus les problèmes les plus troublants de la métaphysique. Végétarien convaincu et ascète rigoureux, il combla de ses bienfaits le quartier Saint-Sulpice qu’il habitait. Les pauvres, ses amis, l’avaient surnommé « l’homme du bon Dieu ». Caillet 367. Manque à Dorbon et Guaita.
Rappelons que Gérard Galtier in Maçonnerie égyptienne, Rose-Croix et néo-chevalerie. Les fils de Cagliostro (Ed. du Rocher, 1989) tient Arcade d’Orient Vial pour le successeur du vicomte de Lapasse à la grande maîtrise de la Rose-Croix de Toulouse (Rose-Croix catholique dont les membres manifestèrent un fort penchant pour les recherches en médecine hermétique et spagyrie), précédant dans cette fonction Firmin Boissin, puis Adrien Péladan.
Excentriques Disparus, Simon Brugal (Firmin Boissin) : « … en 1820, il avait fait paraître […] une Philosophie naturelle, où il était question du magnétisme, des esprits animaux, de l'âme des bêtes, de la transmutation des métaux, de la pierre philosophale, du triangle philosophique, - le tout prouvé par les lois de la mécanique. Il y renouvelait la doctrine du cardinal de Cusa sur les mondes habités … »
Joséphin Péladan in La décadence latine. XII, Le dernier Bourbon (1895) : « Simon Brugal reste seul, n'est-ce pas, avec le Docteur Phégor, de la branche de Toulouse, qui comptait, il y a trente ans, les vicomtes de Lapasse, les Arcade d'Orient, les Aroux, les Antares, les Brugal… » Les publication de cet auteur sont aujourd’hui rarissimes.
Fiche technique
- Editeur
- Delaroque Jeune
- Année
- 1820
- Reliure
- Livre broché
- Langue
- Français
- État
- Bon état