La Magie maternelle

Paris, Houin, 1860, in-12, demi-veau vert de l’époque, dos à nerfs ornés, titre doré, IV, XXX, 254 pp. Quelques pâles rousseurs, coiffe supérieure émoussée.

Pierre Dujols n° 307, cat. IV, 1909 : « Véritable traité de magie peu connu, basé sur la clef la plus absolue de l’occulte. L’auteur a beaucoup fréquenté Fabre d’OIivet, Eliphas Lévi, Agrippa, etc. Son manuel, d'une philosophie transcendante, contient des extraits précieux d’auteurs ignorés, et conduit à la possession de la maîtrise parfaite. »

Le même, n° 208, cat. XVI, 1912 : « (très rare) Précieux volume rempli de recherches originales, et qui doit avoir une place d’honneur dans toute bibliothèque de magiste. A la page 2 de son Introduction, l’auteur s’en explique en ces termes :

« L'inconnu des Sciences Occultes m’invita, logiquement, à sonder les arcanes des différentes magies ; et des premières sources que lègue l’antiquité jusqu’aux traditions si affaiblies, si corrompues de ce que l’on appelle, communément, la sorcellerie des Bergers [...]

La solidarité des études de l’espèce me conduisit, forcément, à la philosophie hermétique, à l’astrologie judiciaire, à la théorie des Nombres selon Pythagore, la Magie cérémoniale, noire, naturelle, blanche, angélique de la parole, la kabbale, etc., etc. »

L’anonyme poursuit de la sorte pendant plusieurs pages, pour établir qu'il a mûri son sujet et ne l’aborde pas à la légère. Il cite même un grand nombre d’Initiés inconnus chez qui il a fait ses écoles et où il y a sans doute énormément à puiser.

Fortement nourri de Fabre d’OIivet, l'auteur appartient à la tradition savante, ennemie du charlatanisme, et ne s'affuble pas du bonnet pointu. « Mon ouvrage, poursuit-il, condense l'essentiel de bien des ouvrages, appartenant à bien des langues, de quantité de manuscrits, de grimoires, de lettres, de notes, d'entretiens, de méditations et d’expérimentations diversifiées à l’excès... Mais plus l'initiation m’a été laborieuse et longue, plus j'ai tâche de simplification. Je ne sais pas tout, certes, mais je dirai tout ce que je sais. »
Caillet 4405. Provenance Bibliothèque Gilbert Tappa.

12 14 035 077
12 14 035 077

Fiche technique

Editeur
Librairie Houin
Année
1860
Reliure
Livre relié
Langue
Français
État
Bon état
950,00 €
TTC