

Discours philosophique sur les trois principes, animal, végétal et minéral, ou La suite de la Clef qui ouvre les portes du sanctuaire philosophique
Cette nouvelle Clef sert à introduire celui qui la possède dans le sanctuaire de la nature, et en ouvrant les portes pour passer plus avant, elle en découvre beaucoup plus les mystères et ses secrets les plus merveilleux, soit pour la santé ou pour les arts qui sont la richesse des États de toutes les nations
A Paris, chez Quillau, 1784, 2 tomes réunis en un volume in-12, plein vélin de l’époque, tranches rouges, LVI, 180 ; IV, 202 pp. Pâle trace marginale de mouillure au haut des trois derniers feuillets de tables du second volume, infime manque angulaire de papier au haut des 4 premiers feuillets du même volume. Reliure salie, usure à la pièce de titre. Le prix imprimé aux deux pages de titre a été gratté. Intérieur blanc et frais, exempt de rousseurs.
Rare édition originale de ce traité de philosophie hermétique de Claude Chevalier, faisant suite au Discours sur les trois principes de son épouse, « Milady Sabine Stuart de Chevalier, illustre rejeton des souverains de la Maison des Stuart », dédicataire de l’exquise épître à l’entrée du volume : « Quand le Ciel nous a réuni, le trône des Rois vos illustres ancêtres, m’éblouissait moins que vos grâces, votre esprit, vos talents et vos vertus : je leur ai dédié cet Ouvrage ; c’est le tribut du cœur d’un époux fidèle, vous y régnerez aussi longtemps qu’il vivra, et vous serez à jamais, chère et charmante Sabine, un trésor sans prix, qui vaudra toujours pour lui autant que l’univers ».
Manque à Caillet qui donne un commentaire confus (2329) des 2 volumes de Sabine et de notre texte, assorti de dates fantaisistes. Manque à Dujols, Ferguson, Guaita.
Sylvain Matton, dans sa postface à la réédition de La Clef du sanctuaire philosophique..., qui tente de réattribuer au seul Claude Chevalier la paternité de ces deux texte, souligne que : « la doctrine alchimique contenue dans le Discours philosophique [...] se situe nettement dans la perspective d’une alchimie chrétienne qui pose l’identité analogique entre le processus du grand oeuvre et celui, cosmologique, de la chute et de la rédemption... ».
Fiche technique