SEPHER HA-ZOHAR (Le Livre de la Splendeur), doctrine ésotérique des Israélites. Traduit pour la première fois sur le texte chaldaïque et accompagné de notes par Jean de Pauly. Œuvre posthume entièrement revue, corrigée et complétée.
Paris, Leroux, 1906-1911, 6 forts volumes, grands in-8, demi parchemin à coins, dos lisse, ornés, plats de couvertures conservées, VI, VI, 560 pp., un frontispice et 3 planches hors texte ; VI, 744 pp. et un frontispice ; VI, 494 pp. ; VI, 324 pp. ; VI, 612 pp. ; VI, 470 pp. Très bel exemplaire non coupé. L’un des 750 exemplaires numérotés sur papier vélin de chiffon et filigrané (au Sceau de Dieu).
Caillet 11599. Dorbon 4560 : « Le travail le plus important sur le Zohar et par suite sur les sources de la Cabale juive ».
Dujols, cat. II, 1909 : « La publication de cet important ouvrage, un des plus vastes et des plus sérieux monuments de la Tradition ésotérique, était attendue depuis bien longtemps et le fait de son apparition constitue un pas énorme dans le débrouillement du chaos que forment les textes épars et confus où est enfermé la Kabbale. […] Pour arriver à la compréhension de Sépher Mercavah, qui n’est au fond qu’un commentaire de la Genèse, il fallait qu’un hébraïsant aussi distingué et aussi versé dans les connaissances talmudiques que Jean de Pauly, assisté d’ailleurs d’un Kabbaliste des plus éminents, entreprit le travail herculéen d’éclaircir les nombreux points obscurs et de commenter certains passages de ce monument fondamental. Aussi, les plus savants hébraïsants du monde entier ne ménagèrent pas leurs éloges les plus flatteurs à Jean de Pauly, qui ne jouit malheureusement pas longtemps du succès de son œuvre. L’ensemble des connaissances constituant la Doctrine secrète est renfermée dans la Kabbale. La partie théorique de la Kabbale comprend deux éludes : 1° celle de la Création et de ses lois mystérieuses, résumée dans le Sépher Ietzirah ; 2° celle, plus métaphysique, de l’Essence Divine et de ses modes de manifestation que les Kabbalistes appellent le Char Céleste (Mercavah , résumée dans le Zohar, que le célèbre Molitor appréciait en ces termes : « Il n’est aucun écrit qui lui soit comparable pour la profondeur et l'élévation des vues. » Il égale en étendue les recueils d’Oupanishads de l’Esotérisme hindou et les dépasse même en profondeur. Il traite tous les grands sujets de la science occulte : Théogonie, Cosmogonie, commente la Genèse, étudie l’origine et la chute de l’humanité, l’origine et l’évolution de l’âme. Il donne les correspondances qui unissent les êtres dans tous les plans et sont la clef de la Magie et des divers phénomènes occultes. Les hiérarchies d'esprits et d'élémentaux bons et mauvais, la constitution de l'homme visible et invisible, les attributs de Dieu, tout s'y enchaîne dans un système à la fois initiatique et logique. On voit donc l'importance capitale de l'étude du Zohar pour tout véritable occultiste et pour tous ceux qu’intéresse la science profonde des religions, ou qui s’occupent d'orientalisme à quelque titre que ce soit. Cette œuvre splendide a sa place marquée dans toute bibliothèque sérieuse. »
L’importance de cette publication se mesure à l’impressionnante liste des souscripteurs qui est incluse dans les six volumes.
Fiche technique