Caïn, ... Ex libris Kabbalisticis Stanislaï de Guaita et note à la plume

Caïn, Mystère dramatique en trois actes, de Lord Byron, traduit en vers français, et réfuté dans une suite de remarques philosophiques et critiques ; précédé d’une lettre adressée à Lord Byron, sur les motifs et le but de cet ouvrage. 

A Paris, chez Servier, de l’Imprimerie de Crapelet, 1823, in-8, demi-maroquin brun de l’époque, dos à nerfs, richement orné de motifs floraux et filets dorés, monogrammé en queue (S. de G.), couvertures conservées, IV, 252 pp. Mors fendillés, très rares rousseurs, une tache brune au centre du 1er plat de la reliure, coiffes épidermées . Superbe exemplaire cependant.

Précieux exemplaire de cette rare édition originale comportant l’ex-libris à la plume de Stanislas de Guaita : « Ex libris Kabbalisticis Stanislaï de Guaita », suivi d’une note de sa main : « L’un des ouvrages les plus rares de Fabre d’Olivet, et, à coup sûr, le moins connu de tous. On y trouve l’éclaircissement de quelques points demeurés obscurs dans la Langue hébraïque restituée, touchant la cosmogonie de Moïse et nommément le problème terrible de l’Origine du mal. »

Dujols n° 136, cat. XVI, 1912 : « (Rarissime). Une des œuvres les plus profondément initiatiques du grand hiérophante, et devenue à peu près introuvable. Fabre d’Olivet, dit Pierre Leroux dans la Grève de Samarez, voulut, au milieu d’un monde idéalement affranchi, réédifier un temple secret. Il se fit prêtre à la façon antique, mêlant l’Egyptianisme au Christianisme ... » 

Le libraire Pierre Dujols référence ailleurs ce texte extrait du Voile d’Isis daté de 1892 : « Ouvrage de la plus grande Importance pour l'interprétation ésotérique de l'Ancien Testament, surtout pour l'élucidation du grand problème de la Chute. 

Sous forme d'une lettre à Lord Byron, l’éminent occultiste expose, dans une savante préface, les motifs qui l’ont incité à écrire cet ouvrage, qui n’est, en somme, qu’une réfutation de celui de Lord Byron sur le même sujet, traité par ce dernier exotériquement. La pièce elle-même est écrite en vers libres d’un goût recherché et des plus captivants. Cet ouvrage est fondamental et indispensable pour l’élude de la Tradition occidentale. »

Trois appartenances successives : Stanislas de Guaita, Guy Bechtel, puis Gilbert Tappa (ex-libris de ces deux derniers à l’entrée du volume). Exemplaire exceptionnel. 

12 13 036 044
12 13 036 044

Fiche technique

Editeur
chez Servier
Année
1823
Reliure
Livre relié
Langue
Français
État
Bon état
4 500,00 €
TTC