LE PELLETIER, Anatole
Les Oracles de Michel de Nostredame Astrologue, médecin et conseiller ordinaire des Rois...
Les Oracles de Michel de Nostredame Astrologue, médecin et conseiller ordinaire des Rois Henri II, François II et Charles IX. Edition princeps de Pierre Rigaud (Lyon, 1558-1566) forme le texte type Ne Varietur de cette réédition comprenant : I- Le texte-type de Pierre Rigaud (Lyon 1558). II- Un glossaire de la langue de Nostredame, avec Clef des Noms énigmatique. III- Une scholie historique des principaux Quatrains
Paris, Le Pelletier, Edition Ne Varietur, 1857, 2 volumes in-8, demi-basane brune de l'époque, couvertures conservées, têtes dorées, IV, 378 et IV, 368 pp. Dos partiellement décolorés.
L'ouvrage le plus complet sur les Centuries. Caillet 8066 « Un des ouvrages les plus savants... ». Dorbon 3264. Guaïta 1922. Ex-libris Léo Mérigot. I- Texte-type de Pierre Rigaud (Lyon 1558). II- Un glossaire de la langue de Nostredame, avec Clef des Noms énigmatique. III- Une scholie historique des principaux Quatrains
Dujols n° 180, août 1913 : « Cette belle et rare publication est une œuvre de haut initié. Au moyen de scholies et de gloses savantes, A. Le Pelletier a su dégager les légendaires Centuries de Nostradamus de la profonde obscurité qui les enveloppait jusqu'ici. Son exégèse est la seule ésotérique, et laisse loin derrière elle les puérilités ridicules des anciens commentateurs du Voyant de Salon. Nous signalerons tout spécialement la belle étude sur la Magie pratiquée par le grand Astrologue provençal. L’auteur y prouve lumineusement, dans un travail substantiel, qu’il suivait les anciens rites hydromantiques de Branchus. Les tenants de l’inflexible orthodoxie de Michel de Nostredame n'ont pas encore réfuté la magnifique démonstration de Le Pelletier. La chose nous semble difficile, sinon impossible. Dans tous les cas, dans ses curieuses remarques sur la Magie pratiquée par les Rabbins, Catherine-Emmerich (n° 123 du présent catalogue), nous révèle qu'ils mettaient au rang des faits scientifiques la clairvoyance par l’eau, qui leur venait des païens. « J’ai vu, dit-elle, quelque chose de leurs visions, et c’était fort singulier : il semblait que le monde entier se retrouvât sous l’eau avec tout ce qui en couvre la surface. Les arbres, les montagnes, les amas d’eaux s’y trouvent placés au-dessous des objets qui leur correspondent. Les Magiciennes voyaient ainsi toutes sortes de choses : des peuples, des guerres, des dangers imminents, etc. Elles interprétaient les visions par des commentaires. Elles disaient, par exemple, il y a en tel lieu un peuple que vous pouvez subjuguer ; vous pouvez tomber sur celui- là à l’improviste, bâtir une ville dans cet endroit, etc. ». N’est-ce point là, en effet, ce qui fait encore l’objet des fameuses Centuries ? Ajoutons encore une étrange concordance : Nostradamus était de race juive et se réclamait de la Tribu d’Issachar qui passait, en Israël, pour jouir du don de prophétie et de divination, il pouvait donc avoir hérité de certaines traditions mystérieuses et être, en quelque sorte, le pontife secret de quelque rite connu ».
Fiche technique
- Editeur
- Le Pelletier
- Année
- 1857
- Reliure
- Livre relié
- Langue
- Français
- État
- Bon état