Le Manuel des inquisiteurs

Le Manuel des inquisiteurs, à l'usage des inquisitions d'Espagne et de Portugal, ou abrégé de l’Ouvrage intitulé : Directorium inquisitorum, composé vers 1358 par Nicolas Eymeric, Grand Inquisiteur dans le Royaume d’Aragon. On y a joint une courte histoire de l’établissement de l’inquisition dans le Royaume de Portugal, tirée du latin de Louis à Paramohuit

Lisbonne [Paris], 1762, in-8, plein veau marbré de l’époque, dos à nerfs, orné, triple filets d’encadrement sur les plats, 198 pp. Une infime restitution angulaire de papier au bas du dernier feuillet. Une mention d’appartenance à la plume au dos du faux-titre (Paul Thomas, 1903).

Caillet 7745. Yve plessis 1175. Dorbon 3169. Il s’agit ici d’un abrégé du Directoire des inquisiteurs, texte composé au milieu du 14ème siècle par Nicolas Eymeric et véritablement considéré à l’époque comme une somme de prescriptions en matière de règles de conduite et de code criminel. En fait, ce Directoire est un livre dogmatique fait pour instruire les inquisiteurs, pour leur servir de règle et il fut autorisé et approuvé par les souverains pontifes et toutes les structures inquisitoriales dans le monde chrétien. Cette somme fut composée environ 135 années après la mort de Saint Dominique. Cet abrégé, de par le positionnement extrêmement critique de son traducteur, fit l’objet d’une saisie

On trouvera au chapitre XIV consacré au crime soumis à la juridiction du Saint-Office, les dispositions particulières concernant les sorciers et les devins, « ceux qui invoquent les démons en traçant des figures magiques, en plaçant un enfant au milieu d’un cercle, en se servant d’une épée, d’une couche, d’un miroir, ... », mais également on peut leur joindre les astrologues et les alchimistes qui « lorsqu’ils ne peuvent pas parvenir aux découvertes qu’ils recherchent ne manquent pas de recourir au Diable. L’alchimie conduit surtout à l’invocation des démons. Ceux qui s’y livrent sans argent, qui se ruinent communément dans leur entreprise… » Le manuel indique d’ailleurs que des peines très sévères sont requises contre ceux qui vendent de l’or ou de l’argent fait par les alchimistes.

Contient une préface de Morellet qui est un historique et une analyse de la publication d’Eymeric.

12 14 031 118
12 14 031 118

Fiche technique

Editeur
sans mention d'éditeur
Année
1762
Reliure
Livre relié
Langue
Français
État
Bon état
600,00 €
TTC