Les sept nuances de l’Œuvre philosophique-hermétique, suivies d’un traité sur la perfection des métaux...

es Sept Nuances de l'œuvre philosophique-hermétique, suivies d'un traité sur la perfection des métaux mis sous l'avant-titre L. D. D. P. 

Sans lieu ni date (1785), in-12, cartonnage lég. postérieur, titre en long au dos, II, 48, 60 pp. et un frontispice gravé. Caillet 215 pour ce texte consacré à la quête du Grand Œuvre. Etteilla signale ici ses principales sources : Le Cosmopolite, Philalèthe, le Pymandre d’Hermès, le livre de Thot, etc. Dans la seconde partie consacrée à la perfection des métaux, il fait état de ses propres expériences qu’il met en concordance avec les indications et recommandations relevées dans l’œuvre de Paracelse et souligne l’intérêt de la lecture du petit ouvrage de Claude Chevalier « L’Existence de la Pierre merveilleuse des Philosophes » (1765). 

Exemplaire exceptionnel comportant l’ex-libris (tampon humide) d’Eugène Canseliet et une note biographique de sa main concernant Etteilla, 

9 lignes à la plume, encre noire et 3 lignes à la mine de plomb : 

« Etteilla, pseudonyme d’Alliette. Opuscule rare et curieux comme tous les ouvrages du singulier coiffeur du Marais qui fut appelé, suivant la piquante expression de Millet de Saint-Pierre : « le dernier sorcier ». Etteilla demeurait 48, rue de l’Oseille au Marais. 

Il s’intitulait « professeur d’algèbre, astro-phil-astre et restaurateur de la cartonomancie pratiquée chez les Egyptiens. 

Sans qu’on connût le lieu et la date de sa naissance, cet homme singulier serait mort à Paris, rue de Beauvais le 12 décembre 1791. »