Oraison funèbre du chevalier Adrien Péladan

Oraison funèbre du chevalier Adrien Péladan. Illustré d’un frontispice de Dürer et d’un portrait photographique du chevalier Péladan, père de l’auteur, daté de 1885 

Paris, E. Dentu, 1890, grand in-8, broché, 48 pp. Couverture lég. défraîchie, infimes manques en bord des plats, dos factice. 

Edition originale. Extrait : « Oui ! le chevalier Péladan fut cet ouvrier de la vie qui criait au crépuscule : « Seigneur, depuis l’aube je sème et me voici las, quelle sera ma moisson. » […] Il n’avait à lui qu’un crucifix, une bible et les poésies de Lamartine ! […] La voix me manque à prononcer l’Adieu ; à une suprême parole le cœur me fault. Toute la faiblesse naturelle me subjugue, et incapable de finir ce discours mes yeux en leur triste langage vont suppléer à mes lèvres crispées. Mais voici… voici venir, venir au sein de l’invisible une clarté... » 

Souvent confondu avec l’Oraison funèbre du docteur Adrien Péladan fils (n° 61 du présent catalogue). 

Manque à Caillet. Dorbon 6424 : « C'est, à partir de cet ouvrage que Péladan supprima l'accent aigu sur l'e de son nom et se décora du titre de « Sar » et la raison s'en trouve dans ce passage : « Remontant Jusqu'à l’occupation du Midi de la France par les Sars d’Asie, découvrant dans un patronymique deux noms de dieux Kaldéens et celui d'un roi d’Assur... »

12 13 033 066
12 13 033 066

Fiche technique

Editeur
Dentu
Année
1890
Reliure
Livre broché
Langue
Français
État
Bon état
100,00 €
TTC