Vie et révélations de la Sœur de la Nativité

Vie et révélations de la Sœur de la Nativité. Religieuse converse au couvent des Urbanistes de Fougères, écrites sous sa dictée par le Rédacteur de ses Révélations. Seconde édition, orné du portrait de la sœur, et augmentée d’un volume qui contient tout ce que la Sœur a fait écrire peu de temps avant sa mort 

Paris, Beaucé, 1819, 4 volumes in-12, plein veau raciné de l’époque, dos lisse orné, usures aux coins et manques aux coiffes inférieures, VI, VIII, 472 ; IV, 496 ; IV, 504 ; IV, IV, 544 pp. Un portrait de la Sœur de la Nativité en frontispice, mention d’appartenance à la plume de l’époque sur chacune des pages de garde : « ce livre est du 2ème Monastère de la Visitation Ste Marie de Rouen, une prière écrite à la mine de plomb sur le faux-titre du tome premier. 

« Jeanne le Royer, dite en religion sœur de la Nativité […] entrée au couvent des Urbanistes, le 8 juillet 1752, à l'âge de 21 ans. On raconte d'elle que dès son plus jeune âge, elle bénéficiait de visions, toutes plus remarquables les unes que les autres. Son éducation fut rudimentaire ayant appris à lire, mais ne sachant pas écrire. Visions, extases, prophéties jalonnent, de plus en plus nombreuses la vie de Jeanne. Un jour elle voit le tabernacle comme une fournaise. Mais ce qui est le plus étonnant, ce sont les révélations concernant l'avenir. Elle annonce la révolution française : « Insensiblement, il se fit un grand changement dans la façon de faire et de penser de mes concitoyens, que de pouvoir à peine reconnaître mon propre pays... de toutes parts, des troubles et des désordres épouvantables ». Cette révolution qu'elle avait entrevue, elle va la vivre, douloureusement. Elle prévoit la mort du Roi « Un jour que j'étais en prière devant le Saint-Sacrement, le seigneur me fit voir que le Roi serait mis à mort. Je le suppliai de ne pas le permettre. Mes prières furent trop faibles... » Elle pense que le siècle qui commencera de l'an 2000 ne se terminera pas sans que le jugement dernier n'arrive. Avant cela, le monde sera marqué par des guerres sanglantes. Elle prévoit également la fin des monarchies et leur remplacement par des républiques. Jeanne le Royer, mourut en odeur de Sainteté, le 15 août 1798. » (Bernard Heudré : Fougères. Le pays et les hommes, 1980.) Caillet 7915 n’a consulté que l’édition de 1817 en trois volumes. Rare. 

12 19 034 155
12 19 034 155

Fiche technique

Editeur
Beaucé
Année
1819
Reliure
Livre relié
Langue
Français
État
Bon état
450,00 €
TTC