1ère version du Tarot des Imagiers du Moyen-Age. Epreuves et portrait inédit

PREMIÈRE VERSION DU TAROT DES IMAGIERS DU MOYEN-AGE D’OSWALD WIRTH - 1922-1923 - NOTES A LA PLUME ET PORTRAIT INÉDIT

Le Tarot des Imagiers du Moyen-Age. Exemplaire unique d’épreuves d’une importante partie de l’ouvrage qui devait paraître en 1922-1923. Accompagné d’un portrait inédit reproduit en phototypie

Composé à Paris, par l’imprimerie Lux, 127 Boulevard St.Michel, vers 1922-1923, in-4, demi-percaline brune artisanale de l’époque, 98 pp. Un portrait inédit d’Oswald Wirth contrecollé page 6 (18,5 x 17 cm). Une très pâle auréole angulaire en bas des premiers et des derniers feuillets.

Exceptionnel et unique jeu d’épreuves, contenant l’avant-propos, les six chapitres de la première partie « Le Tarot envisagé dans son ensemble, pris en ses divisions logiques » et les deux premiers chapitres de la deuxième partie portant sur « le symbolisme des vingt-deux Arcanes du tarot. »

Une note à la plume, de la main d’Oswald Wirth, donne auteur et titre, et précise :

« Exemplaire unique des épreuves d’une partie de l’ouvrage qui n’a jamais paru dans cette édition, les caractères étant distribués avant le tirage. L’ouvrage a paru sous sa forme définitive chez Nourry (1927). Composé à Paris, par l’imprimerie Lux, 127 Boulevard St.Michel, vers 1922-1923 » Très beau portrait légendé à la plume : « Portrait d’Oswald Wirth (1916) par Ludwik Gros, peintre polonais. » 

On savait que l’érudit fondateur du « Symbolisme » devait confier le manuscrit de son ouvrage intitulé « Le Tarot des Imagiers du Moyen-Age » dès 1922 à l’éditeur du Serpent vert de Goethe (traduit et commenté dans son symbolisme par Oswald Wirth), Editions du « Monde Nouveau ».

Oswald Wirth confie au lecteur, dans sa préface à l’édition de son texte remanié, paru en 1927 chez Emile Nourry : « J’ai fait de mon mieux pour me conformer aux exigences du siècle. Mes efforts ont abouti à une série d’essais que je n’éprouvais aucune hâte à publier, vu leur imperfection.

En 1922, je crus cependant devoir tirer de l’amas de mes élucubrations un manuscrit définitif. L’éditeur du Serpent Vert m’avait fait des propositions qui me décidèrent à en finir avec un travail qui tournait à l’obsession.

La rédaction que je remis à l’imprimeur ne mérita pas cependant de voir le jour, puisqu’elle fut perdue de manière assez incompréhensible. Après une attente prolongée, mais vaine quant aux résultats des recherches entreprises pour retrouver mon texte, je dus me résigner à me remettre à l’ouvrage. » Pourtant, il semble que la première partie lui fut finalement retournée...
Ces deux versions présentent quelques différences sensibles entre-elles, lesquelles dévoilent une forme d’évolution de la pensée de notre auteur. 

Il s’agit donc ici du premier jeu d’épreuve tiré de ce fameux manuscrit égaré par l’imprimeur, comportant les notes et variantes d’Oswald Wirth et la reproduction en phototypie de son portrait, probablement égaré lui aussi chez l’imprimeur, réalisé par l’artiste peintre polonais Ludwik Gros.

Document exceptionnel.

12 15 035 101
WIRTH, Oswald
12 15 035 101

Fiche technique

Editeur
sans
Année
1922
Reliure
Livre relié
Langue
Français
État
Bon état
3 200,00 €
TTC