Clef du Grand Oeuvre, ou lettres du Sancelrien tourangeau

Clef du Grand Œuvre, ou lettres du Sancelrien tourangeau, à Madame L. D. L. B.*** T.D.F.A.T. Dans la première, sera enseigné où trouver la matière des Sages. Dans la seconde, les vertus & merveilles de l'Elexir blanc & rouge, sur les trois Regnes de la Nature. Dans la troisième, adressée à mon Frère, sera prouvée la réalité du grand Œuvre par tout ce qu'il y a de plus positif dans l'histoire sacrée et profane, qu'il a été & sera toujours le fondement, ainsi que le premier mobile de toutes les Religions du monde. Et dans les suivantes, jusqu'au nombre de dix, tout ce qu'il est permis d'écrire sur cette Science, sans passer les bornes prescrites pour conduire les Elus au but désiré. In sale omnia, sine sale nihil.

A Corinthe et se trouve à Paris chez Cailleau, imprimeur libraire, rue St-Severin, 1777, in-8, demi-basane bleue, postérieure (début XXe), 94 pp. Papier légèrement jauni pour la page de titre. Marge extérieure courte sur l'ensemble du volume et principalement sur un feuillet (page 6) avec perte d'une demi-lettre sur quatre lignes. Correction contemporaine de l'ouvrage (nom du dédicataire biffé à la plume.)

Ouvrage fort intéressant composé d'un avis préliminaire aux amateurs de vérités spagyriques, de deux lettres adressées à Madame Lefebvre de La Borde, comportant de nombreuses citations des auteurs du corpus alchimique (Basile Valentin, Sendivogius, Le Trévisan, Flamel, Lulle ....). Cailleau cite le Triomphe Hermétique de Limojon de Saint Didier, le plus clair et le plus juste exposé, selon lui, notamment pour l'élucidation de la vraie nature de la matière première. La préface s'achève sur une mise en garde ou préceptes à suivre dès l'engagement dans cette voie, et l'ouvrage par la traduction d'un court passage du Theatrum Chemicum et quelques curieuses interprétations de Centuries extraites des Prophéties de Nostradamus. Caillet 1923 signale un frontispice qui n'existe dans aucun exemplaire connu. Ouvrage d'une insigne rareté selon Dorbon qui indique que Barbier attribue ce texte à Cailleau. Guaïta 127 signale, dans son exemplaire, une note à la plume indiquant que l'auteur en serait plutôt J.J. Coullon. Duveen 146. Manque à Fergusson, Nourry, Verginelli, Rota et Bechtel.

 

12 12 018 001
12 12 018 001

Fiche technique

Editeur
chez Cailleau
Année
1777
Reliure
Livre relié
Langue
Français
État
Etat moyen
1 400,00 €
TTC