Le Cercle de Münster (1779-1806) et la pensée religieuse de F.L. Stolberg

Lyon et Paris, IAC, 1951, in-8, broché, 494 pp., 8 planches hors texte. Exemplaire en majeure partie non coupé, très pâle trace de mouillure marginale au haut du volume.

Très dense et complète thèse pour le Doctorat de la Faculté des Lettres de l’Université de Paris, entièrement consacrée à ce cercle de philosophes et de mystiques fondé par la princesse Galitzine (Adélaïde Amélie von Schmettau, épouse du prince Galitzine) et Friedrich Leopold de Stolberg, se réunissant dans leur propriété de Münster entre les années 1779 et 1806. Bien que professant un attachement profond aux doctrines chrétiennes, Stolberg entretint quelques liens avec diverses personnalités mystiques assez hétérodoxes comme Lavater, Buchholz et Hamann (qui furent dans la proximité de Louis-Claude de Saint-Martin), Overberg (qui fut, lui, le confesseur de Catherine Emmerich), Goethe (qui écrit, dans une lettre adressée à Jacobi en 1788 : « Transmets mon souvenir à la princesse. Ses paroles sont pour moi un véritable bienfait. Je te remercie de me l’avoir procuré. C’est de tout cœur que j’étais allé à elle. »), Jacobi. Ce dernier (auteur des lettres à Mendelson sur la philosophie de Spinoza et d’un dictionnaire de mythologie qui fut traduit en français) apporta quelques ouvertures sur les doctrines ésotériques et théosophiques. Alors que le cercle prend largement en considération la doctrine de Lavater, celui-ci rencontrera Cagliostro, ce qui aura pour effet de modifier le comportement du groupe à son endroit et d’apporter quelque défiance.  Peu commun.

 

12 17 022 103
12 17 022 103

Fiche technique

Editeur
IAC
Année
1951
Reliure
Livre broché
Langue
Français
État
Acceptable
90,00 €
TTC