FABRE D'OLIVET, Antoine
Les Vers dorés de Pythagore
Les Vers dorés de Pythagore expliqués et traduits pour la première fois en vers etimolpiques français ; précédés d’un Discours sur l'Essence et la Forme de la Poésie chez les principaux peuples de la Terre
Paris, Treuttel et Wurtz, 1813, fort in-8, demi-veau rouge de l’époque, dos à nerfs, orné, toutes tranches marbrées, IV, 410 pp. Coins émoussés. Bel exemplaire.
Edition originale. Dujols n° 118, cat. XVII, 1912 : « (Rarissime). Les Vers dorés de Pythagore, dit. Papus, renferment, en un seul volume, la somme d’érudition la plus forte qu’ait, peut-être, produit le XIXe siècle. Fabre d’OIivet y condense, sur le nom du Sage le plus vénéré de la Grèce, toute la synthèse des doctrines ésotériques des anciens.
Les œuvres du puissant hiérophante sont, pour ainsi dire, entièrement irréfutables, car, pour les détruire, il faudrait anéantir l’antiquité elle-même. Bien qu’on ait prétendu que le Théosophe de Ganges faisait partie d'une Loge Pythagoricienne d’Allemagne, on ne sait rien de positif sur les origines de son Initiation. Il est certain qu’il détenait la clef de bien des mystères, et qu’il jouissait d’une puissance thaumaturgique remarquable. En 1811, il guérit un sourd-muet (Rodolphe Grivel) par un procédé découvert en déchiffrant un texte tiré d’un temple des Pharaons. Il connaissait à fond toutes les puissances de la Volonté. Il faisait sortir des rayons de sa bibliothèque un volume à son choix, qui venait se placer de lui-même dans sa main, en s’imaginant qu’il avait l’auteur en personne devant ses yeux, phénomène qui se reproduisit fréquemment avec les ouvrages de Diderot, rapporte Hoefer. L’Edition originale des Vers dorés est la seule intègre. Les bibliophiles qui en possèdent des réimpressions savent combien ces dernières sont fautives sous tous les rapports. »
Fiche technique
- Editeur
- Treuttel et Wurts
- Année
- 1813
- Reliure
- Livre relié
- Langue
- Français
- État
- Bon état