Le chemin pour aller a Christ, compris en neuf petits Traités, reduits ici en huit...

Le chemin pour aller a Christ, compris en neuf petits Traités, reduits ici en huit. I. Livre I. & II. De la vraye Repentance. 2. De la fainte Priere. 3. De la veritable Equanimité, dit l'Abandon. 4. De la Regeneration. 5. Dialogue de la Vie fuperfenfuelle. 6. De la contemplation divine. 7. Entretien d'une Ame illuminée avec une autre qui n'eft pas illuminée. 8. Des quatre Complexions. Par Jacob Böhme, Du vieux-Seidenbourg, nommé communement le Theo-Philosophe Teutonique. Traduit de l'Allemand

A Berlin, imprimé par Gotthard Schlechtiger, 1722, in-8, demi-basane brune à petits coins de l'époque, dos lisse, pièce de titre de basane noire ornée de quadruples filets dorés, titre doré, VIII, 438 pp. et un feuillet d’errata. 4 trous de vers dans la partie inférieure externe du premier plat, 8 petits trous de vers dans la partie inférieure interne du second plat, pâle trace de mouillure angulaire au haut des 3 premiers feuillets, très rares rousseurs, ce qui est exceptionnel pour ce volume (l’exemplaire de Guaita, était placé dans une reliure XIXe et comportait de nombreuses rousseurs). Titre en rouge et en noir, lettrine, bandeau, frises en début de volume, plusieurs culs-de-lampe gravés sur bois. Bon exemplaire.

Première traduction française, rarissime et très recherchée. Jacob Böhme (1575-1624), « le cordonnier de Goerlitz » est l’un des plus grands théosophes de l’Allemagne de son époque. Notre titre (Der Weg zu Christo) est imprimé pour la première fois en 1624, l’année de sa mort. Cette ultime publication fut à l’origine des toutes dernières persécutions dont il fut victime de la part du Pasteur Richter.

Le rayonnement de Jacob Böhme est considérable dans les milieux théosophique et mystique. Louis Claude de Saint-Martin se mit à l’allemand pour mieux l’appréhender.

Le présent ouvrage est en effet une véritable méthode de réalisation qui mène le mystique à la « Régénération » puis à la « Contemplation divine. » Caillet 1293. Dorbon ne dispose que de l’édition de 1787 qu’il qualifie de très rare et « inconnue des bibliographes ».