Le Siège d’Eden,...

MURE-LATOUR, Louis. Le Siège d’Eden, Allégorie orientale ; ou Combat des Enfans de l’Amour commandés par l’Héloïm, contre les enfans de l’orgueil et de la colère, commandés par Satan LE GRAND DOMINATEUR

Paris, Treuttel et Wurtz, 1827, in-8, broché, IV, 68 pp. Couverture originale imprimée, illustrée, comportant un ex-dono à la plume. Bel exemplaire, absolument non rogné.

Edition originale rarissime de ce texte que l’auteur considérait comme une introduction à son autre étude : « Le triomphe de l’amour sur le fanatisme et le matérialisme » dont la première version publiée en 1827 ne comportait pas notre texte, bien que l’auteur jugeât indispensable de l’ajouter à sa seconde édition du Triomphe. Selon Caillet 7886, l’ouvrage manque à la Bibliothèque Nationale (un exemplaire aujourd’hui, auteur non encore identifié) et, d’autre part, l’auteur, dit Caillet « que l’on croit généralement être P. Lacour, l’auteur des Aeloïm [serait] un disciple d’Eteilla ». Il s’agit bien en fait de Mure-Latour, dont on pense plutôt qu’il fut un disciple des deux élèves d’Eteilla, Dodoucet et Hugand.

Sous la forme de six chants se trouve reconstitué le combat mené par Lucifer et ses légions contre Eden représentant les races maudites qui ont peuplé la terre et qui se sont entre-détruites, thème qui, selon notre auteur, se retrouve dans presque toutes les croyances. Le récit littéraire est précédé d’une étude sur la mythologie biblique en lien avec cette période de « l’Histoire ». Dans le second chant consacré à la description des forces en présence, Latour donne une description des plus curieuses de ce qu’il nomme Les Puissances terrestres, aquatiques, aériennes et ignées. En fin théosophe, l’auteur ne manque pas, dans sa préface, d’établir une correspondance, entre le récit biblique, ses sources et équivalences dans d’autres formes de croyances et mythologies, leur éventuelle « concrétisation », et la posture et la représentation personnelle de l’individu en quête d’absolu. « Tout est confondu dans l’unité, dans laquelle il faut que tout soit réduit pour passer au grand jour du repos et de la consommation dont l’Eden, l’éternel et sublime Eden, n’est que le parvis. »

 

12 13 028 084
12 13 028 084

Fiche technique

Editeur
Treuttel et Wurtz
Année
1827
Reliure
Livre broché
Langue
Français
État
Bon état
450,00 €
TTC