Recueil d’orientalisme – Réalisation métaphysique : Le Yoga – Le Mantra – La vie de l’Esprit

Quatre cahiers (17 x 22 cm) 19 ; 46 ; 11 ; 10 pp. (86 pages au total), d’environ 20 à 25 lignes à la page.

Les deux premiers cahiers, consacrés au Yoga, sont constitués d’une copie des aphorismes de Patanjali dans la traduction qui en avait été donnée par Vivekananda, suivie de commentaires de François Ménard sur les sources de la doctrine de Patanjali, sur les liens avec les doctrines développées dans les Upanishads et, bien entendu, sur le texte original et fondamental de la métaphysique hindoue : « La Bhagavad Gita ». Ces notes sont fort intéressantes car elles comportent les nombreuses notes et références bibliographiques qui ont nourri la quête de l’auteur, mais également, ce qui est plus précieux encore, le témoignage des expériences méditatives concrètes de Ménard (qu’il intitule : « Pratique personnelle »). Il convient par ailleurs d’indiquer qu’il ne se trouve point insensible à une spiritualité fort proche proposée et développée par Lanza del Vasto. En outre,  un passage est consacré aux notions de Guru et Upaguru, notions également étudiées par René Guénon et qui firent l’objet d’une publication dans Les Etudes traditionnelles de janvier/février 1948.

Le troisième cahier est consacré au Mantra, à ses pratiques et à ses buts les plus variés. Analyse de l’alphabet sanskrit, sa prononciation, la puissance des noms émis et les formes géométriques, polygones réguliers en correspondance avec ces formules « magiques » : l’indissociable lien Mantra/ Yantra. Référence aux travaux de Jean Marquès-Rivière.

Le dernier cahier, Examen des exercices spirituels, est axé sur cette thématique en contexte chrétien et plus précisément sur le Livre des exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola (celui-ci composé de notes personnelles, hâtivement rassemblées pendant sa convalescence après sa blessure au siège de Pampelune, origine de sa conversion). Ménard se livre à une analyse du parcours extatique de ce   grand mystique.