De duobus Artis, & Naturae miraculis : hoc est de Liquore Alchaest......

Clara fidelisque admonitoria disceptatio practicae manualis experimento veraciter comprobata. De duobus Artis, & Naturæ miraculis : hoc est de Liquore Alchaest; nec non Lapide Philosophico, atque amborum materia operandi ratione, Difficultate, Viribus, ac inter se Convenientia, & Discrimine. De Salis quoque Tartari Volatili, &c. In gratiam Hermetica Artis Studiosorum conscripta. Auctore Ludovico de Comitibus, Macer. Phil. et Med. D. Ope Viri peretissimi Ord. trium Magorum Equitis in Viridi Cruce Symbolica. Ad Serenissimam et Imperialem Celsitudinem Leopoldi Guilielmi (sic), Archiducis Austriæ, etc.

Francofurti, Apud Hermannum à Sande, 1664, in-12, demi-vélin à coins de l’époque, titré au dos à la plume, XVIII, 116 pp., un frontispice et une planche gravés hors texte. Ce volume fut imprimé sans tables et une plume de l’époque les a produites en fin de volume, sur 4 feuillets. Rares passages soulignés à l’époque, 3 cachets illisibles, l’un en page de titre, p. 71 et au dernier feuillet de tables.

Rarissime seconde édition. Dujols n°231, avril 1913, pour la première édition in-4 publiée en 1661 : « Disciple de Paracelse et de Van Helmont, l'hermétiste italien Ludovic de Conti, de Macerata, est un personnage mystérieux et inconnu, comme tous les véritables adeptes de la Rose-Croix. Cependant, grâce à cette édition introuvable de ses œuvres, nous savons qu'il était affilié à l’Ordre des Trois Mages et à la Croix Verte Symbolique (?). Le premier frontispice de son livre, extrêmement curieux, renferme vraisemblablement la clef du texte, (étudier la Cariatide de droite qui est parlante). Le second frontispice est le Symbole des Adeptes, la Rose-Croix, qui rappelle celle du Chymica Vannus, mais qui en diffère totalement, néanmoins, par les attributs, les légendes et les nombres. Il faut n’avoir jamais lu ce traité plein de science pour en parler avec la légèreté et l'impudence de certains bibliographes aussi prétentieux qu’ignares. Il renferme la substance de Geber, de Trévisan, de Lulle, Arnauld de Villeneuve, etc., et des Philosophes les plus anciens qui ont écrit sur l’Art Royal. Ceux qui voudraient interpréter Khunrath ne consulteront pas en vain certains chapitres de Ludovic de Conti, et c’est encore à lui qu’il faut recourir pour apprécier comme il convient les travaux du médecin philosophe Jean Fabre et la Monade hiéroglyphique de John Dee. A la fin du volume, [l'imprimeur] annonce la publication d'un certain nombre d’ouvrages d’Alchimie qu’il a l'intention de mettre sous presse. On y remarque un curieux traité relatif à l’interprétation hermétique des métamorphoses d’Ovide. » Fergusson volume I, p. 173 décrit l’édition originale de 1661 et la nôtre, ainsi que Duveen p. 142.

 

 

12 12 021 098
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Fiche technique

Editeur
Apud Hermannum à Sande
Année
1664
Reliure
Livre relié
Langue
Latin
État
Bon état
2 200,00 €
TTC