

GAFFAREL, Jacques : Curiositez inouyes sur la sculpture talismanique des Persans. Horoscope des Patriarches et lecture des estoiles (Paris, Hervé Du Mesnil, 1629)
suivi de
A. R. Elcha Ben David :(Iom Iahvé) Sive de fine Mundi. Ex Hebraeo in latinum, interprete Jacobo Gaffarello. Additis ab eodem Notis (Paris, Hervetum Du Mesnil, 1629)
Deux textes reliés en un volume in-8, plein veau de l’époque, dos lisse, orné, LII, 644 pp. une grande planche dépliante originale, la seconde planche est restituée sur papier ancien ; VI, 40 pp. Quelques restaurations anciennes, principalement aux mors, bon exemplaire cependant, d’intérieur frais.
Rare édition originale pour le premier texte consacré aux méthodes divinatoires, aux talismans, à la cabale, à la magie dans les diverses traditions et mythologies. Il comporte des références extraites des traditions égyptiennes et hébraïques avec de très nombreux développements sur la kabbale. Il est dû au bibliothécaire de Richelieu, orientaliste et kabbaliste né en Provence. Cette œuvre connut une autre édition en 1637, puis en 1650, et deux éditions latines en 1667 et 1678. Dorbon 1808. Caillet 4293 signale deux grandes planches dépliantes qui, dit-il, « font souvent défaut ».
Caillet 4294 pour le second texte de ce recueil, qui ne figure pas dans le catalogue Dorbon et est d’une très grande rareté. Cette étude est consacrée au prophétisme et, plus particulièrement, à la fin des temps. Elle fait référence aux prophéties d’Ezéchiel, au mythe de Gog et Magog…
Marc Haven dit de Gaffarel dans sa préface aux « Profonds mystères de la Cabale divine » : « On le connaît par ses Curiosités inouyes ; mais on ignore en général ses autres ouvrages mystiques : sa Paraphrase du psaume CXXXVI, son De Fine Mundi, traduction du traité cabalistique de Rabbi Elcha ben David (1629), son Index Codicum Pici Mirandulae, répertoire du Zohar (1661), son Nihil fere Nihil (1635), qui avec l’Abdita divinae Cabalae (1625) sont en effet des plaquettes introuvables et que peu de bibliothèques possèdent. Gaffarel joignait à l’érudition le désir de convaincre : on dit que le cardinal de Richelieu comptait sur lui pour l’aider à accomplir son rêve de la réunion des religions » Une note manuscrite à la plume de l’époque au dos de la page de garde sur le parcours de l’auteur.
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